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Prévention de la Radicalisation 22 et 25 Mars 2022 à PAMIERS

Ce mardi, autorités judiciaires, élus municipaux et membres de la compagnie Farfeloup se sont retrouvés à la MJC de Pamiers pour proposer à des élèves d’assister au spectacle « Enroulement » qui traite de la radicalisation violente.
Comment détecter un comportement suspect? À qui s’adresser pour en parler? Quand commence le glissement vers la radicalité ? Et comment leur faire comprendre qu’on ne parle pas seulement de «terrorisme islamiste»? Souhaitant répondre à toutes ces questions dans le prisme de la prévention, le centre départemental d’accès aux droits (CDAD09), qui dépend du tribunal judiciaire de Foix, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et la compagnie Farfeloup ont uni leurs forces afin de créer un spectacle pour les jeunes sur le thème de la radicalisation violente. Qu’elle soit politique, religieuse, sectaire ou à cause unique.
«C’est un sujet sensible et compliqué à aborder qui est malheureusement d’actualité puisque l’on a commémoré dimanche dernier les terribles attentats perpétrés par Mohammed Merah, ayant entraîné sept victimes et trois blessés. On a souhaité l’évoquer par le biais de témoignages de faits réels incarnés par quatre artistes dans une mise en scène dynamique. Cette action a déjà été proposée à Foix et Saint-Girons et on espère que le spectacle pourra rayonner dans toute la région», explique, ce mardi, Pascale Marfaing, présidente du tribunal de Foix et du CDAD09, aux collégiens et lycéens installés à la MJC pour assister à «Enroulement». En référence à l’enrôlement.
«Il y a beaucoup de mésinformations et on a voulu aborder cela par l’émotion. Il ne s’agit pas d’un discours de professeur ou d’expert. Le spectacle interroge sur ce qu’offre la société actuelle aux jeunes en manque de repères et évoque cette notion de microglissements au fur et à mesure des choix que l’on fait. Pour certains, ce sujet renvoie forcément à l’islamisme. Or, certaines formes de radicalisation, comme l’isolement à la campagne, ne nuisent pas aux autres», souligne Guillaume Carrignon, comédien et metteur en scène qui s’est appuyé sur des études sociologiques et l’accompagnement d’un anthropologue, présent ce mardi.

Prévention de la radication : À propos

Prévention de la Radicalisation du 15 novembre 2021

Le 15 novembre 2021 ce sont 249 élèves qui sont venus assister aux représentations de Enro(u)lment.

Pour la partie débat qui a suivi les représentations M; Julien PINEIRO, référent Laïcité et Citoyenneté de la PJJ Haute Garonne-Ariège et Haute Pyrénées et  M. Romain BERTRAND, sociologue et doctorant à l'Université Lyon II ont répondu aux interrogations et aux remarques des élèves.

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Prévention de la radication : À propos
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Prévention de la radication : Image
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Article de la Dépêche de l'Ariège
"Prévention de la radicalisation"

Spectacle Enro(u)lement de la Compagnie FARFELOUP

Ariège : une pièce de théâtre pour prévenir la radicalisation auprès des jeunes


L'ombre d’Otmane Abdesselam et Scarlett Audry. Photo DDM - Martin Boissereau

Théâtre, Foix, Ariège

Publié le 24/06/2021 à 19:10

l'essentiel La compagnie Farfeloup a présenté Enro(u)lement, son nouveau spectacle de prévention sur la question de la radicalisation, au sein du Palais de justice de Foix. La pièce, créée à l’initiative du CDAD de l’Ariège en association avec la PJJ de la Haute-Garonne, s’adresse aux jeunes.

Un outil de prévention pas comme les autres. Les comédiens de la compagnie Farfeloup ont construit Enro(u)lement à partir d’un rapport sociologique de Laurent Bonelli et Fabien Carrié. Pour enrichir la pièce de théâtre, Otmane Abdesselam, Scarlett Audry, Luna Delamotte et Guillaume Carignon – fondateur de la compagnie – ont ensuite été conseillés par la protection judiciaire de la jeunesse haut-garonnaise. Avec justesse, des éléments qui parlent aux jeunes – notamment les réseaux sociaux – et sans cibler la religion, ils questionnent les choix de celles et ceux dont le parcours de vie pourrait les conduire à une radicalisation violente.








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De g. à droite : M. Renard, M. Bertrand, Mme Billot, Guillaume Carignon et Luna Delamotte.

Photo DDM - Martin Boissereau

Prévention de la radication : Bienvenue

Les deux voix intérieures de David, l'une incarne son désir de révolte (à gauche) et l'autre son sens du discernement. Photo DDM - Martin Boissereau
« Ce sujet nous concerne tous, même au fin fond la campagne. »
Ce projet est né lors d’une promenade à bicyclette. « J’étais sur mon vélo et je réfléchissais au souhait du conseil départemental d’accès au droit (CDAD) de l’Ariège : parler de radicalité dans un contexte rural, confie Laurent Dumaine, vice-président du CDAD 09. Alors que je cherchais un endroit où stationner mon vélo, j’ai rencontré une comédienne. Elle m’a dit où l’attacher, sourit-il, puis nous en avons discuté. » Celui qui est également procureur de la République près le tribunal judiciaire de Foix précise : « L’idée est de déclencher un débat sur ce sujet qui nous concerne tous, même au fin fond la campagne. »

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Prévention de la radication : À propos

Après avoir subi un déclassement scolaire, ce jeune homme va se radicaliser. Photo DDM - Martin Boissereau
Vers des représentations dans tout le département
Si la pièce composée de cinq scènes s’adresse avant tout aux adolescents de plus de 14 ans, elle a été présentée à des acteurs institutionnels ce mercredi. Parmi eux, des éducateurs, enseignants, représentants de la mairie de Foix, du tribunal ou de la préfecture. « Les enfants et les adolescents sont le public cible, souligne Laurent Dumaine. Le spectacle a été reporté à cause des conditions sanitaires mais le message et l’idée restent les mêmes. » Le projet aussi : aller à la rencontre des jeunes pour présenter cet outil de sensibilisation et de prévention, inspiré de véritables témoignages, dans tout le département. Pascale Marfaing, présidente du tribunal judiciaire de Foix et du CDAD 09, conclut avec un brin d'humour et d'espoir : « C'est une initiative du CDAD de l'Ariège donc nous irons d'abord dans le département. Mais le succès nous dépassera certainement. »

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À sa sortie de prison, cette ancienne djihadiste reçoit la lettre d'une amie d'enfance.

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« La radicalité et la radicalisation n'ont rien à voir avec une pathologie psychiatrique »

Un temps de parole a succédé à la pièce de théâtre au sein de la salle Fébus du palais de justice de Foix. M. Renard, sociologue, et Mme Billot, psychiatre – qui exercent au centre de ressources régional en santé mentale (Cresam), une structure de prévention des processus de radicalisation – accompagnés de M. Bertrand, doctorant, ont ainsi pu éclairer l’audience sur la prévention de la radicalisation. Après avoir précisé qu’il était question de « radicalité violente » et non de « radicalisation religieuse », Docteur Billot a ajouté qu’elles n’avaient « rien à voir avec une pathologie psychiatrique ». Avant de poursuivre : « Il y a des facteurs de risque comme la famille, l’entourage social, les manques d’affection et d’éducation ; des points de bascule, d’équilibre. Parfois, cela passe par un processus de radicalité ou de radicalisation. » Et selon son expérience : « Les gens qui inquiètent le plus n’ont pas de pathologie psychiatrique mais une fragilité. Les malades ne peuvent pas rejoindre des mouvements structurés, organisés. »



De g. à droite : M. Renard, M. Bertrand, Mme Billot, Guillaume Carignon et

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